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L'Orient-Express raconté par les écrivains

Résumé
De Guillaume Apollinaire à Graham Greene, d'Agatha Christie à Jean Giraudoux en passant par Lawrence Durrell et Albert Londres, une anthologie qui met en évidence les thèmes majeurs de la littérature autour de ce train mythique reliant Paris à Istanbul.
Genre littéraire: Essai/chronique/langage
Durée: 12h. 29min.
Édition: Paris, Libretto, 2023
Numéro du livre: 76096
ISBN: 9782369147978

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Durée : 5h. 30min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 74500
Résumé:La littérature prend soin des rêves défaits et les attise, dans l'espoir que peut-être, d'une façon mystérieuse, ils puissent cheminer pour en embraser d'autres. Dans une époque prodigue en menaces et en sombres horizons, tandis qu'elle tourne autour d'un livre qui affirmerait la puissance du langage — la capacité des phrases à changer quelque chose au réel, par l'entremise de ceux qui lisent —, Justine Augier voit son projet d'écrire sur la littérature comme lieu de l'engagement entrer en collision avec la maladie et bientôt la mort de sa mère. Alors que la nature même de l'urgence mute, l'intime et l'universel se tressent dans un texte bouleversant de justesse et de clairvoyance. Qui choisit de croire à la force des mots, à la valeur sacrée de leur sens, à leur mise en acte — aux pouvoirs de la littérature. Jusqu'à faire de chaque lecteur un résistant. A l'intersection du littéraire et du politique, un livre bref et fulgurant qui trouve sa place auprès de ceux de Hannah Arendt et Joan Didion.
Durée : 5h. 19min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 72423
Résumé:En 2017, un tigre échappé de sa cage a été abattu à Paris. Lecteur de Modiano et de Sebald, le narrateur recherche les passages de ces félins dans la capitale au cours de l'histoire. Il s'intéresse aux peintures de Monory, du Douanier Rousseau et de Delacroix, relit les récits de chasse coloniale de Rousselet, des princes d'Orléans ou de Clemenceau, et porte un regard nouveau sur le passé.
Lu par : Madiana Roy
Durée : 46min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 76443
Résumé:Un tête à tête passionnant avec Jennifer Tamas sur la relecture des contes après #MeToo. Après #MeToo, le baiser non consenti de la Belle au bois dormant n’est plus synonyme d’émerveillement, la Belle est victime du syndrome de Stockholm, et le Petit Chaperon rouge ne veut plus être défini par sa beauté. À revoir les films Disney de notre enfance, le constat est sans appel : les contes défendent les inégalités de genre. Les personnages féminins des contes de fées sont de jeunes femmes passives et un brin idiotes, tandis que leurs homologues masculins sont au contraire puissants et courageux. Mais est-ce aussi simple ? Doit-on nécessairement boycotter ces contes qui nous paraissent dépassés ? Ou peut-on déconstruire notre héritage ? Dans ce texte, Jennifer Tamas nous montre que les contes de fées ne sont pas voués à être jetés, mais doivent être relus, revisités, car ils nous éclairent sur notre société actuelle. Tout en dressant un portrait des inégalités de genre présentes dans les contes, elle rappelle le rôle de la conteuse et nous fait découvrir des personnages féminins forts écrits par des femmes. À travers de nombreux exemples cultes, Jennifer Tamas nous invite à redécouvrir les contes et à en tirer des leçons, pour apprendre à mieux vivre ensemble.
Durée : 13h. 51min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 76295
Résumé:Ecrit-on pour les enfants ou les adolescents comme on écrit pour les adultes ? Comment construire une intrigue, inventer des personnages, captiver jeunes lecteurs et jeunes lectrices et voir ses textes publiés ? C'est en apprenant à lire la littérature jeunesse qu'on peut apprendre à l'écrire, répond Clémentine Beauvais. A l'aide de nombreux exemples tirés de romans et d'albums, elle livre outils théoriques, méthodes, conseils pratiques et anecdotes pour écrire ses propres textes, de l'idée de départ au point final.
Durée : 1h. 56min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 74286
Résumé:Un pamphlet politique dans lequel la romancière, jouant avec les codes de la conférence littéraire, déconstruit avec humour les modèles canoniques dans la fabrique des histoires et la manière dont le patriarcat a façonné les grands récits depuis l'Antiquité. Partant de la Poétique d'Aristote dont elle révèle le sexisme, elle retrace la place des femmes dans la littérature.
Lu par : Annie Belet
Durée : 6h. 18min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 75772
Résumé:Une interrogation sur le rôle du malheur en littérature. L'auteure montre comment, en aidant à mettre des mots sur les plaies tout en assumant le besoin de garder du sens à l'existence, les récits questionnent la capacité à supporter l'incertitude, à composer avec la catastrophe et arment le lecteur pour affronter l'intolérable. Ce qui ne devrait jamais se produire arrive parfois pourtant. Lorsque la vie bascule, et que l’injustice du sort sidère, c’est tout notre univers de sens qui chavire. Nous avons beau savoir que l’innocence ne protège pas et que le mal frappe à l’aveugle, le vertige nous gagne. Comment vivre dans un monde où des choses affreuses arrivent à des gens bien ? La philosophie et la théologie ont proposé des solutions pour relever le défi. Mais elles peinent à soulager le sentiment de scandale, quand elles ne le renforcent pas encore en prétendant passer outre. Sans Providence à qui adresser sa plainte, auprès de quelle instance faire appel ? Cette cour d’appel existe. C’est la littérature. Elle n’a certes pas le pouvoir d’effacer les dommages. Mais elle offre au moins la reconnaissance sans laquelle le désarroi ronge, en affrontant le scandale du mal sans chercher à le nier. Depuis l’immémoriale histoire de Job, l’homme heureux et juste à qui tout a été retiré pour voir ce que cela lui ferait, les expériences sur l’injustice du sort ne constituent-elles pas l’un des motifs préférés de la fiction ? Du Roi Lear de Shakespeare à Némesis de Philippe Roth, en passant par Dostoïevski, Charlotte Brontë, Kafka ou Camus, les grandes fictions explorent la signification que la rencontre du mal peut avoir dans nos vies. En nous libérant des mauvaises interprétations des « épreuves », celles qui culpabilisent, emprisonnent dans la sidération et empêchent d’avancer, elles nous ouvrent un chemin en littérature pour surmonter la perte de sens. Et guérir.
Durée : 6h. 19min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 69657
Résumé:En mai 1941, Annemarie Schwarzenbach embarque à Lisbonne pour le Congo, devenu désormais le cœur de la France libre. Mais en Afrique la guerre de propagande fait rage entre l’Allemagne d’Hitler et la Résistance. Débarquée à Brazzaville dans l’espoir de rallier les « Forces de la liberté », la journaliste est suspectée d’être un agent nazi, et n’échappe pas à la censure. Les Forces de liberté regroupe des textes écrits par Annemarie Schwarzenbach au cours des neuf mois et demi que dure son voyage. Pour la plupart inédits en français, ces reportages, récits et poèmes interrogent son rapport à la vérité, tout en donnant à lire la réalité peu connue du continent africain durant la Seconde Guerre mondiale. Ils accueillent aussi l’évocation de parfaits moments de plénitude, la description de contacts miraculeux avec le fleuve, la jungle et la brousse.
Lu par : Clelia Strambo
Durée : 3h. 43min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 77468
Résumé:Voici trente-deux proses brèves qui révèlent Robert Walser en homme-orchestre, capable d’illustrer le genre du feuilleton dans toute sa bigarrure et sa mobilité. Tour à tour chroniqueur, épistolier, penseur, paraphraseur, flâneur, conteur, il observe l’animation d’une gare, médite sur la montée des nationalismes, perce à jour la comédie humaine ou surprend une sulfureuse «buveuse de larmes». Léger, attentif, ce narrateur changeant n’est jamais où on l’attend. Sa fine ironie, sa lucidité ouvrent une brèche dans le quotidien. C’est là qu’il invite le lecteur à le rejoindre: «J’appartiens de toutes mes fibres au présent.»
Lu par : Clélia Strambo
Durée : 1h. 29min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 76475
Résumé:Qui n'a pas un jour voulu être chat ? Tout à la fois gracieux, agile et indifférent, le chat attire à lui toutes les convoitises. 10 raisons de vouloir être chat sont autant de manières d'être convoquées pour échapper à pas feutrés à sa condition d'homme. Pour s'extirper d'un quotidien tapissé d'obligations assommantes, pour vaincre la lassitude, s'offrir le luxe de se prélasser sans se préoccuper du temps qui passe, pour déclarer un je t'aime sans bégayer, pour disposer de son corps sans contraintes, pour régler ses problèmes de vue, se satisfaire de sa simple existence, et enfin pour le simple fait de l'écrire, parce que l'écrire c'est déjà l'être un peu. Fin observateur des scènes de la vie courante, l'auteur puise dans ses souvenirs, de l'enfant à l'adulte, et revient sur les circonstances où s'est exprimé le désir d'être chat. Par sa langue rugueuse, son style impudique et juste, il nous fait part de son admiration pour cet animal tant fascinant qu'enjôleur pour enfin s'extraire de la monotonie. En une tentative d'incarnation, Valério Romão invite chacun à quitter sa peau d'humain, l'espace d'un instant, le temps d'une lecture.
Lu par : Françoise Golaz
Durée : 1h. 33min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 75096
Résumé:Isabelle Cornaz a vécu longuement à Moscou où elle a travaillé en qualité de journaliste. Se remémorant les détails de sa vie moscovite, elle dresse, dans La nuit au pas, un portrait ambivalent de la ville. S'y dévoile le corps de Moscou, ses cours intérieurs, ses lieux invisibles et les marques de sa gentrification. Le récit s'éloigne ponctuellement de la capitale depuis la proche banlieue jusqu'au cercle polaire, en survolant les villes secrètes de Russie. Entre le songe des souvenirs et la réalité de la guerre qui traverse le récit comme des déflagrations, on avance au pas dans ce paysage désormais inaccessible à l'auteure. "J'ai commencé ce texte en me questionnant sur mon rapport à la ville, sur le désir et la difficulté de la saisir, d'en décrire les pulsions et les motifs - et je l'ai terminé avec le sentiment d'un territoire sombrant, s'autodétruisant au point de se dissoudre". La nuit au pas est un récit sur notre rapport à l'espace, à la mémoire et à la disparition.
Lu par : Martine Devolz
Durée : 9h. 1min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 76838
Résumé:Nous fîmes face, avec diverses grimaces, à six provocations. Un titre impossible. Un conglomérat de notations disparates. Des relents de choses voisines du détritus. Des déversements en langue allemande, en mauvais anglais, en sabir cybernétique. Des notes pour traduire les passages en allemand. Une masse textuelle sans chapitres mais truffée d’«inserts», fatras d’images piquées dans les médias. … Nous nous sommes donc enfoncés dans cette jungle. Et bizarrement il devint difficile de résister à un envoûtement. La foison, même repoussante, était habitée. À chaque détour elle réservait des pépites, éclats d’intelligence, aveux du deuxième degré, bonheur de formulation. …Dans ces chemins qui ne mènent nulle part on apprend que l’auteur, lié à la Suisse, tient un carnet. Ou des carnets. Au processus de désintégration de notre société il oppose, «au gré des trottoirs», ses notes et son collage obsessionnel d’images. …Au fil des pages, les angoisses et dérèglements documentés de la planète révèlent une ambiguïté. Ne s’agit-il pas du récit d’une folie personnelle, confession d’un auteur qui, disant le moins possible sur luimême, finit par se laisser entendre ? …Rosset moraliste. Humour de Rosset. Sa force. Descente dans son enfer pavé de petites phrases mémorables. Vaudois. Un écrivain d’aujourd’hui. Bertil Galland, 24 Heures. (À propos des Aires de repos sur l’autoroute de l’information)
Durée : 10h. 47min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 74182
Résumé:Le journalisme a été la grande affaire de la vie de Gabriel Garcia Marquez. Ses années de formation ont été consacrées au métier de reporter qu’il exerçait avec une passion jamais démentie, et son œuvre littéraire en découle dans une filiation revendiquée par lui. La présente anthologie rassemble donc 50 textes de la période journalistique de l’homme qui recevra le Prix Nobel de Littérature en 1982, et nous offre un éclairage passionnant sur le parcours du grand écrivain colombien. Le lien narratif entre journalisme et littérature semble évident à la lecture de ces textes courts, qu’il s’agisse de scènes de la vie quotidienne, de brèves histoires poétiques, de chroniques poli-tiques sur les Sandinistes et l’élite politique colombienne, ou de réflexions intitulées « Le fantasme du Prix Nobel » ou « Comment écrire un roman ». Un portrait de Hemingway, un autre de Fidel Castro, des évocations de Paris, Mexico ou Bogota complètent ce choix de textes dont on ne peut qu’admirer la hauteur de vue et surtout le rythme. Gabriel Garcia Marquez fut ce grand conteur de l’Histoire aussi bien dans ses romans que dans ses écrits dits journalistiques.